Cette bande Mi’kmaq a pris son avenir en charge. Ses membres travaillent à établir une base de ressources qui sécurisera l’avenir de leurs enfants. Reprenant la voie de leurs ancêtres, ces hommes et femmes comptent sur la générosité de notre Mère Terre pour leur survie, entre autres dans la pêche et l’industrie forestière.
Cette communauté est à l’image des trois cultures en présence dans le comté de Kent. En effet, bien que ce soit une réserve Mi’kmaq, les nombreux mariages interculturels font qu’une bonne partie des gens ont aussi des ancêtres acadiens, irlandais ou écossais, entre autres, ce qui permet à leurs beaux enfants de puiser dans un patrimoine riche et diversifié.
La ville de Bouctouche a été fondée il y a plus de 200 ans sur les côtes hospitalières de la baie de Bouctouche. La municipalité fut incorporée village le 9 novembre 1966 et ville le 24 juin 1985.
Pointe à Jérôme, Pointe à Jacquot, Dixon’s Point – les terres qui s’avancent entre les nombreux cours d’eau ont été les premiers lieux habités de la région. Le nom que lui donnaient les Micmacs, Chebooktoosk ou grand petit havre, marquait déjà son caractère accueillant.
François et Charlitte LeBlanc, venus en explorateurs en 1785, avaient été séduits par l’abondance de la nourriture dans la région et la navigabilité des eaux.
Quatre familles acadiennes s’y établissent plus tard la même année, et de nouvelles familles continuent d’y arriver de tout le sud-est du Nouveau-Brunswick durant les années qui suivent.
Au 19e siècle, des immigrants arrivent d‘Écosse et d’Irlande, parmi eux les ancêtres du plus célèbre des fils de la région, K.C. Irving.
Bienvenue à la sortie 32 de l’autoroute 11. Comme dirait la Sagouine ‘’V’nez nous ouère’’.